Mon identité émotionnelle

J’aime écrire.

Aujourd’hui, à l’aube de mes quarante ans, j’ose partager cet amour. Le vivre pleinement !

J’aime me rappeler d’où me viennent vraiment : cet engouement et ce besoin d’écrire que je nourris depuis que je suis en âge de jouer avec les mots, leurs combinaisons et le sens qu’ils peuvent prendre.

Pour moi, cet exercice a une dimension plus grande qu’un simple plaisir. C’est un héritage émotionnel !

A l’image de mon ADN, il fait partie de mon identité émotionnelle.

Mes souvenirs d’enfance

Ma mère, très attachée à la langue française, nous a sensibilisé, dès notre plus jeune âge, à l’orthographe.

Notre rendez-vous annuel, la célèbre dictée des dicos d’or de Bernard Pivot des années 90 !

Tous réunis autour de la table de la salle à manger familiale, devant le poste de télévision, munis de stylos et papiers, petits et grands écoutons attentivement et participons à cet exercice exigeant.

Nous n’étions pas des champions d’orthographe. Loin de là !

Mais quel plaisir d’être tous ensemble et de partager ces moments en famille !

Ces mots témoins de tous ces moments vécus

Adolescente puis jeune adulte, je me suis rendu compte que les mots griffonnés sur mon journal intime m’apaisaient.

 Je remplissais de nombreuses pages de cahiers que je conservais, comme témoins de tous ces moments vécus.

 Parfois, je relis ces mots et je me replonge, avec émotion, dans mes souvenirs. Je réalise, avec le recul, ce que le temps nous apporte. Tout le chemin que j’ai parcouru.

Transmettre et partager

Aujourd’hui, je suis à mon tour maman (d’un petit garçon de dix ans).

J’essaie de transmettre, à mon tour, ce plaisir à mon fils à travers des moments de qualité partagés.

Une bibliothèque remplie de nombreux livres. Une histoire, chaque soir, avant de s’endormir.

« Pendant ma grossesse, je m’installais déjà dans le fauteuil en rotin de sa future chambre, un livre à la main et je nous lisais une histoire.

Nos premiers échanges avant sa naissance ! »

J’aimerai lui transmettre l’écriture et la lecture :

  • pour s’évader, développer sa créativité et son imagination.
  • pour laisser une trace de son histoire et permettre de faire ressurgir ses souvenirs.

En réalité, j’aspire à lui transmettre cet héritage émotionnel qui m’a tant apporté au cours de ma vie.

Ce que l’on garde

Nous enseignons à nos enfants des valeurs de vie. Nous leur transmettons, également, nos émotions, nos inspirations, nos enthousiasmes dans nos quotidiens.

Que ce soit nous ou tous les proches que nos enfants côtoieront au cours de leur vie, nous avons tous un impact sur eux.

Peu importe, ce qu’ils choisiront de faire de ces valeurs une fois adultes. Ils sont libres de forger leur identité et de s’inspirer de leurs expériences comme ils le voudront.

Leurs émotions, elles, feront partie d’un bagage au-delà de l’intellect, des valeurs et des habitudes.

Ces moments de qualité de l’enfance sont nos madeleines de Proust.

C’est un bagage que l’on garde précieusement.

Et vous, que gardez vous de vos années d’enfance ? Que partagez vous avec vos enfants aujourd’hui ? Le goût des voyages ? De la gastronomie ? Du cinéma ?

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