« J’avais rêvé de cette vie et je n’arrivais pas à en profiter, à me sentir heureuse. »

4 questions à Hélène Bonhomme, créatrice d’une communauté de digital mums et dont la mission est de révéler la Fabuleuse qui sommeille en chaque maman.

interview-Hélène-Bonhomme

Vous connaissez Hélène Bonhomme ?

Maman imparfaite et Fabuleuse à la fois, comme nous toutes.

Elle a accepté de répondre à cette interview que je souhaitais vous offrir pour que vous ayez l’opportunité de découvrir son univers et tout ce qu’il peut vous apporter d’apaisant, de rafraîchissant, de rassurant….

Planter le décor.

Avant de vous dévoiler l’interview, voici la biographie d’Hélène en quelques lignes.

En 2012, Hélène Bonhomme vit la naissance de ses jumeaux comme un tsunami : être maman n’est pas aussi simple qu’elle l’aurait imaginé !

Se sentant un peu désarmée face à cette vie dont elle avait pourtant toujours rêvé, elle se met à interviewer des femmes inspirantes et part à la recherche de contenus pertinents sur l’art d’être une maman qui aime sa vie au XXIème siècle.

C’est ainsi que voient le jour le site Fabuleuses au foyer, ainsi que le livre collaboratif illustré Il y a une fabuleuse dans chaque foyer(éditions Première Partie, 2015) et l’ouvrage C’est décidé, je suis fabuleuse – Petit guide de l’imperfection heureuse (éditions Première Partie, octobre 2016)

À sa grande surprise, l’écho est retentissant et la couverture médiatique importante. Aujourd’hui, ce sont des milliers de femmes qui se reconnaissent dans ces chroniques authentiques et drôles.

Car malgré les aléas du quotidien et même si elles ont tendance à l’oublier un peu, toutes les mères sont fabuleuses.

Hélène est mariée à David. Ils vivent près de Bordeaux avec leurs fils Adelin et Roman.

 

Du rêve…

 

NS : « Hélène. Avant d’être une maman, comment imaginiez-vous votre vie ? »

Je m’imaginais être à la maison pour être avec mes enfants.

Une mère douce, tendre, qui chante de jolies berceuses.

 

Je m’imaginais ressentir de la fierté par rapport à ma vie de famille et être épanouie en parallèle dans ma vie professionnelle.

J’avais prévu de construire ma vie professionnelle / personnelle de manière équilibrée avec de bonnes stratégies pour bosser et avoir du temps avec mes enfants.

 

…à la réalité.

 

NS : « 2012 est l’année de naissance de vos enfants ; des jumeaux.

Comment avez-vous vécu la réalité de ce changement ? »

 

C’est une vague, une tempête que j’ai vécu avec beaucoup de culpabilité parce que j’avais rêvé de cette vie (mariée, maman de jumeaux) et je n’arrivais pas à en profiter, à me sentir heureuse.

J’étais coupable de crier après mes enfants, d’être jalouse de mon mari.

Je ne me sentais pas du tout reconnue pour tous les efforts passés et en cours.

J’avais le sentiment d’être une cruche, pas au niveau dans mon attitude.

 

D’une révélation…

 

NS : « Quand vous avez choisi de lancer votre blog et que vous avez senti l’engouement de toute une communauté en devenir, qu’avez-vous ressenti ?

 

Dès le départ, j’ai eu des retours incroyables de mes amies.

Et puis en quelques semaines, je me suis rendue compte que je touchais une corde sensible.

il-y-a-une-fabuleuse-dans-chaque-foyerTrès vite, il y a eu les chroniques, le livre….

A chaque fois, j’avais des messages qui me faisaient réaliser que mes lectrices et moi, ressentions la même chose.

Ce qui les touchait principalement, c’était le fait que quelqu’un raconte son imperfection sans tabous ni faux-semblants.

J’étais rassurée et stressée à la fois parce que je ressentais comme une forme d’illégitimité :

« Est-ce que ce que je raconte est sensé ? »

 

…à l’épanouissement.

 

 NS: « Que diriez-vous à la Fabuleuse qui a pris conscience qu’elle a envie de se révéler mais qui est paralysée par la peur ?

 

Stop au perfectionnisme qui engendre de la procrastination.

Le perfectionnisme paralyse.

Qu’est-ce qui te fait peur ?

« Si je le fais parfaitement, les gens en penseront du bien. »

Pour l’instant, je ne suis pas parfaite donc je ne vais pas bien le faire.

Donc je ne le fais pas ! »

 

Alors voici ce que j’ai envie de dire :

Essaye d’analyser ce mensonge du perfectionnisme et essaye de modifier ton discours intérieur.

Repère les moments où tu te dis en boucle des messages négatifs qui à force de répétition te font croire qu’ils sont réels et changent les en te disant du bien pour créer de l’envie et oser.

Avoir peur c’est normal !

Ceux qui osent ont aussi peur que toi.

Ils ont juste changé leur dialogue intérieur et appris à voir une opportunité là où d’autres voient le risque.

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