« Elle m’a plombé le moral. »

Comment garder le moral, rester positif quand tout le monde autour de soi ne fait que se plaindre ?

Rester positif coûte que coûte. Endurant.

Parvenir à ne pas absorber toutes ces « ondes négatives ».

C’est parfois tout un art, un vrai défi.

 

Mes résolutions positives

 

J’ai décidé d’être heureuse.

Pour ça, j’ai beaucoup cheminé.

 

Il m’a fallut affronter la réalité.

Accepter que je suis responsable de mon bien-être et donc aussi d’une grande part de mon mal-être.

 

A force de patience, persévérance, aides diverses et d’une envie forte de donner une autre orientation à ma vie, je suis parvenue à évoluer.

Pleine de résolutions positives et d’un engagement total envers moi-même, j’ai donc pensé (en toute légitimité) que tout allait être beaucoup plus simple.

Plus cool.

Plus zen !

 

J’avais oublié un paramètre.

Un paramètre non négligeable.

Pourtant celui qui m’avait conduit à toute cette remise en question au départ : les autres.

 

A force de me concentrer sur un travail sur moi, et comme une élève assidue que je suis, j’ai pensé qu’en faisant ce qu’on m’avait dit, ce que j’avais lu, tout allait être bien plus sympa.

 

« Tu es la seule responsable de ton bien-être »

Un mantra qui m’a tant portée.

 

Pourquoi, alors que j’ai réussi à bien évoluer, à prendre confiance, ais-je ressenti dernièrement une aussi grande lassitude, un vide ?

Pourquoi alors que je veux à tout prix être positive et bien dans mes baskets, je n’ai envie de rien à part de dormir, de m’isoler ?

Pourquoi, tout à coup, je deviens à nouveau pessimiste ?

Tout ce travail pour rien ?

 

Sous influence

 

J’ai fait ce que je sais faire de mieux quand je broie du noir : j’ai cogité, intellectualisé, analysé.

Ca je sais faire !

Et ça tourne et ça retourne dans ma tête.

 

« C’est parce que j’ai appelé X, elle m’a plombé le moral !

Elle m’a bouffé mon énergie. »

 

« En même temps, regarde-moi ce temps.

On goûte à peine aux jours lumineux qu’on se prend un retour de batte hyper violent.

Tiens, 10 degrés dans les dents !

Comment ne pas sombrer ? »

 

« Et puis la petite qui ne fait que pleurer en ce moment.

Elle m’use. »

 

Je dois reconnaître que le contexte tout entier m’use.

Je suis fatiguée.

Fatiguée par le négatif, fatiguée par le rythme des journées, fatiguée par les enfants qui crient quand j’ai mal à la tête…. « et j’ai souvent mal à la tête en ce moment ».

 

Bref, tout me fatigue.

 

Alors, c’est ça ? J’en suis là ?

Tout ce travail pour être heureuse, pour finalement me laisser embarquer par la mauvaise humeur des autres et le contexte en deux temps trois mouvements.

Qu’est-ce qui m’est arrivé ?

 

Le cordonnier mal chaussé

 

Comme un déclic, un flash.

Ce matin, alors que j’animais une intervention auprès de femmes pour leur expliquer comment « se sentir à la hauteur » et « s’apporter de la reconnaissance » (oui oui, je sais, plutôt cocasse étant donné mon état émotionnel du moment), j’ai pris conscience de  deux choses essentielles :

  • L’action est la clé : applique tes bons conseils si tu veux avancer.

L’expression « C’est le cordonnier qui est le plus mal chaussé » est loin d’être surfaite.

 

A quand remonte mon dernier tableau ? C’était mon truc ça, peindre, non !? Mon moment à moi ?

Si si, c’était mon exutoire.

Pourquoi je ne peins plus ?

 

Peu importe pourquoi, en fait.

Je vais prendre mes pinceaux (ne serait-ce que 10 minutes). Action !

 

Depuis quand je ne me suis pas appliquée à moi-même toutes les astuces que je donne en coaching ?

Pas une seule. Le néant.

 

Ah, les belles théories !

 

J’ai pris conscience ce matin que j’ai beaucoup agi ces derniers temps.

Je ne suis pas restée à me tourner les pouces en cogitant, c’est vrai !

 

Mais à quel moment ces actions concernaient mon bien-être direct ?

Je n’ai pas pris soin de moi depuis trop longtemps.

 

Voilà pourquoi je me suis laissée embarquer dans la spirale descendante des autres.

Parce que j’ai bien voulu y aller.

Parce que j’ai cessé de m’occuper de moi.

 

  • Rien n’est jamais acquis.

Prendre soin de soi, c’est s’écouter tout au long de sa vie.

 

Cela demande une foi et une persévérance qui parfois me fait peur.

Est-ce que je vais tenir sur la longueur ?!

 

Je ne sais pas si j’ai raison ou tort mais j’aime à penser que si je me laisse embarquer parfois dans des spirales descendantes, je peux choisir de le voir comme un simple aléa naturel, un passage.

 

Pas une fatalité irréversible.

 

 

Est-ce que l’essentiel, au fond, n’est pas juste d’être capable de s’en apercevoir et de rebondir ?

 

 

Et vous, qu’avez-vous fait pour vous, juste pour vous, récemment ?

 

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