Ce matin, j’ai sorti mon moral du fond de mes chaussettes.

moral-au-fond-des-chaussettesAprès 4 journées laborieuses à avoir l’impression de m’enfoncer dans un cercle vicieux entre poisse et sentiment d’illégitimité de la coach qui se dit :

« Tu aides les autres et toi t’es même pas capable de trouver une issue à ton problème. »

J’ai trouvé, ce matin, comment sortir mon moral du fond de mes chaussettes.

 

Le cercle vicieux

 

Voilà 4 bonnes journées que je tente de trouver quoi vous raconter…..

Et c’est le trou noir, la page blanche….pourquoi ?

« J’ai le moral au fond des chaussettes »

 

Si vous m’avez croisée récemment, vous devez vous dire :

« Elle raconte n’importe quoi ! Ce matin, elle m’a dit salut avec un grand sourire et on a déconné ensemble entre 2 portes ! »

 

Oui, oui, c’est vrai ! C’est ce qu’on appelle : la façade.

La façade

 

La façade c’est comme la mousse dans un verre de bière (pardon pour la comparaison ;)), plus elle est belle et plus ça donne envie.

 

Il n’empêche que cela ne reflète pas toujours ce qui se cache réellement derrière.

 

Le paradoxe de cette façade est que si tu ne la travailles pas, ton capital sympathie en prend un gros coup et si tu la travailles trop, tu t’enfermes dans une espèce de rôle créé de toute pièce qui t’empêches d’exprimer tes émotions et te ronge.

 

Que faire alors ?

 

L’envie

 

En ce qui me concerne, depuis 4 jours, je n’ai qu’une envie, c’est de sortir de cette morosité.

Il me semble que c’est déjà un 1er pas important.

 

Parfois, j’avoue que l’envie n’est pas là pour diverses raisons :

  • Je peux me réfugier derrière ma baisse de moral pour « justifier » mon relâchement (tâches ménagères, travail,…)
  • J’ai un « mobile » pour passer une heure au téléphone avec mes copines.
  • Mon mari est plus attentionné.

 

Quand c’est le cas, je piétine en général une bonne semaine (voire plus) dans une sorte de « cercle vicieux » où j’ai le sentiment que le sort s’acharne sur moi.

Mais cette fois, l’envie est là, alors depuis 4 jours, je me lève avec la ferme intention de « croquer la vie à pleine dent », je dois le reconnaître avec un succès tout à fait relatif.

Force est de constater que si l’envie est bien nécessaire, elle ne suffit pas à elle seule à régler la problématique.

 

Les « stresseurs »

 

Tout à l’heure, j’ai eu un bel exemple de « stresseur » qui m’a conduit tout droit à écrire cet article.

C’est quoi un « stresseur » ?

Et bien, c’est cette phrase, ce mot, cette attitude, cet évènement que l’on ressent comme quelque chose de négatif et qui nous met sous stress : c’est un élément déclencheur favorisant le stress.

 

Ce stresseur est directement lié à notre état émotionnel du moment.

 

Exemple :

En arrivant à l’école, la maîtresse de ma petite me dit que c’est compliqué car ma fille a 2 de tension et qu’elle est tout le temps dans la lune.

En temps normal, j’aurai souri intérieurement car il s’agit d’une enfant de moyenne section maternelle et que de mon point de vue, la situation n’a rien de préoccupant et elle a un peu de temps devant elle encore pour « apprendre les codes du travail en société ».

Mais ce matin, ça m’a fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre cette remarque. Et ma réaction est allée de pair avec mon émotion :

« Oui et que voulez-vous que j’y fasse ? C’est sa nature ! »

 

Je suis rentrée travailler :

J’avais dix mille choses à faire ce matin.

 

L’important.

 

J’ai décidé de commencer par le plus important :

Lâcher prise.

 

Voilà 10 jours que je décale ce moment, que je bosse et cours sans relâche (tout est dit dans ce verbe d’ailleurs !)…..

 

J’ai décidé ce matin de m’appliquer mes bons conseils en décalant quelques tâches importantes mais pas urgentes pour me concentrer sur la vraie priorité :

permettre à mon esprit et mon corps de renouer avec le plaisir en faisant une activité « cool » pour moi.

C’est ce qui m’a permis d’écrire cet article sans « prise de tête » et ce qui va me permettre de passer une journée agréablement imparfaite 😉

 

Et vous, vous arrive-t-il aussi de cacher votre stress derrière une façade ?

Comment vivez-vous ces périodes de fatigues morales et physiques ?

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