« Une once d’action vaut une bonne théorie. »
Friedrich Engels
Il est vrai que de nos jours, la notion de prise de risque est assez impopulaire.
La sécurité, la sûreté sont devenus les maitres mots relayés à tout va dans les médias et discussions du quotidien.
Alors bien sûr, toute initiative, idée créative donc sans réel recul doit être bannie ou au mieux différée pour des jours meilleurs.
Qui ne s’est jamais dit que son idée était bonne mais pas assez aboutie pour mériter le passage à l’action ?
Lequel d’entre vous n’a jamais eu une idée lumineuse tombée dans l’oubli faute de l’avoir mise en application ?
Et pour cause, votre conscience vous met en garde :
- Si je fais ça, les risques sont trop importants.
- Et si j’échoue ?
- C’est une super idée mais moi j’en suis incapable.
- Si je n’avais pas toutes ces contraintes, je pourrais me le permettre.
- Les changements que cela demande sont impossibles par rapport à ma vie.
- J’ai trop de responsabilités pour prendre un tel risque.
Tant de peurs, de raisons qui ont fait d’une idée qui vous remplissait de joie et d’espoir un vieux rêve enfoui dans la case « idées loufoques » de votre cerveau.
J’ai, moi aussi, enterré bon nombre d’idées, de rêves pour des raisons que je considérais toutes plus valables et sensées les unes que les autres :
- Mes responsabilités financières (crédits en cours),
- mes devoirs de mère de famille et d’épouse.
Tant de raisons qui m’interdisaient de m’engager sur des chemins qui mettaient en danger d’autres personnes que moi.
Du moins c’est ce que je pensais !
Mais les aléas de la vie ne sont-ils pas tout aussi « dangereux » pour toutes ces choses que nous voulons « protéger » ?
Dans cette situation que nous protégeons parce que : « au moins on sait ce qu’on a », nous nous sommes accoutumés d’émotions, de contraintes parfois si douloureuses qu’en mettant notre « idée loufoque » en action, le seul vrai risque que nous courrons serait d’être plus heureux.
La dimension que nous donnons aux risques encourus par la mise en action de nos idées n’est liée qu’à une question de point de vue souvent limité par des peurs :
- Nos propres peurs.
- Les peurs de tous les gens bien intentionnés qui nous entourent et qui nous les font partager en nous « mettant en garde ».
- Les peurs de la Société relayées dans les médias (réseaux sociaux, JT, etc…)
Et si vous décidiez d’être l’acteur principal de votre vie pour en faire un chef d’œuvre qui vous correspond ?
Voici quelques astuces pour en commencer l’esquisse :
- Commencez par vous octroyez 2 heures pour vous par semaine.
Pendant ces 2 heures, amusez-vous à laisser votre esprit vagabonder de rêve en rêve sans y poser de limites.
Durant ces 2 heures, accordez-vous du bien-être en pratiquant une activité qui vous corresponde et vous permettre de vous « évader » (musique, peinture, sport, balade….)
- Etablissez une liste de vos atouts (qualités, dons, savoir faire, expérience, passions).
Etayer votre liste au fil des jours. Les expériences de la vie vous apportent de nouvelles compétences régulièrement.
Apprenez à les voir et les célébrer.
Prenez le temps de vous féliciter d’avoir toutes ces qualités innées et acquises.
- Amusez-vous à vous mettre en scène dans vos rêves armé de vos atouts (ceux que vous célébrez et cultivez maintenant).
Les rêves sont-ils déjà plus accessibles ?
Si ce n’est pas le cas, reprenez l’exercice qui consiste à lister vos atouts et à les célébrer.
Prenez bien le temps de reconnaitre vos talents.
Maintenant, répondez à ces questions :
- Comment vous sentez-vous ?
- Certains de vos rêves pourraient-ils devenir des objectifs concrets ?
Cette énergie, cette ouverture à de nouvelles opportunités a été possible parce que vous avez agi.
Lire un exercice quel qu’il soit est inutile si vous ne le mettez pas en pratique.
A vous de jouer! Essayez et essayez encore!
« Une once d’action vaut une bonne théorie. »
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Chacun (e) d’entre nous a une vie rêvée…et si’on essayait ce concept ?